L’Orpailleur

de Nicolas Maluca

  • Roman
  • Thriller
  • Suspense
  • Huis-clos
  • Ecriture
  • Amour
  • Procrastination
  • Littérature française

Arthur, jeune auteur pétri de doutes, profite du confinement de novembre 2020 pour s’inscrire à un stage d’écriture.
Pendant un mois, il va s’isoler avec six autres écrivains dans le prieuré Saint-François, loin de toutes les distractions quotidiennes qui l’empêchent de terminer ses romans.

Auprès de ses nouveaux complices, Jean-Patrick le doyen et Anaïs la jolie blogueuse, il devra faire preuve de courage et de persévérance pour écrire le mot « fin ».

Car l’exigeant maitre Savigny, aux principes rigides et aux règles strictes, ne tolèrera aucune paresse.

UN THRILLER HALETANT AU COEUR DE L’ÉCRITURE D’UN ROMAN

Roman
Longueur : 320 pages
Date de parution : 1 novembre 2021
ISBN (Broché) : 9798548251831

Extrait

J’aimais écrire et j’ignorais pourquoi, tant, par ailleurs, cette activité me torturait.

J’éprouvais un immense plaisir à bâtir des histoires, à imaginer des personnages, à leur donner un père, une mère, des amis, à discuter avec eux, à m’introduire dans leur intimité, à leur glisser des bâtons dans les roues pour, finalement, les sauver des pires situations.

J’adorais voyager dans des lieux fantastiques, déambuler dans des villes juste en fermant les yeux, rouler à vive allure sur des routes sans fin, édifier des maisons et des châteaux hors de prix. Dans ces mondes que je construisais, tout m’était permis.

Je me passionnais pour des sujets étranges et me documentais à leur propos, naviguant de découverte en découverte, profitant de cette excuse pour rassasier ma soif de connaissances.

Oui, l’écriture m’offrait des moments sucrés. Mais ces douceurs se payaient cher; la médaille cachait son revers.

Mon processus de création débutait toujours ainsi : emporté par une idée fulgurante, je construisais un plan sommaire qui couvrait le premier acte jusqu’au commencement du deuxième, ce moment où le héros se lance dans l’aventure. Alors, l’excitation montait, et je n’avais qu’une seule envie : écrire. Écrire pour devenir mon premier lecteur. M’accorder l’indiscrétion d’un bout de l’œuvre finale.

Pour répondre à ce besoin pressant, j’ouvrais un document Word vierge, je fonçais tête baissée, déroulais les trois premiers chapitres et puis…

Page blanche.

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